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Risques sur la Politique Familiale

De la nécessité de renforcer la représentativité des AFC auprès des Pouvoirs Publics

jeudi 2 avril 2009[, ]

« Nous pouvons nous féliciter que la France soit à nouveau la championne européenne de la fécondité. » Le secrétariat d’Etat pour la Famille annonce ainsi que l’ampleur de la politique familiale conduite dans notre pays porte ses fruits. Cela réduit particulièrement son champ d’application et occulte d’autres indicateurs majeurs, particulièrement importants en cette période de crise mondiale profonde où la famille risque de faire les frais des solutions économiques à trouver, alors qu’elle est, au contraire, un élément capital de la confiance manquante.

Le gouvernement a, dans un proche passé, annoncé ou proposé de nombreuses modifications liées à la politique familiale de la France : annonce de la suppression de la carte « famille nombreuse » invalidée peu après mais étendue au familles pauvres et monoparentales, « familiarisation » du bonus-malus automobile, projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, projet de loi sur la libéralisation du travail dominical et récemment avant-projet de loi du statut de « beau parent » ou encore annonce de la réduction de la durée du congé parental.
En parallèle, le Secrétariat d’Etat pour la Famille met en place une commission "Famille, Education, Medias" et lance l’observatoire de la parentalité en entreprise et un plan des métiers de la petite enfance.

Ces initiatives, parfois contradictoires, ne présentent pas un programme gouvernemental explicite et contribuent à brouiller la compréhension de notre politique familiale auprès des français. La conjonction de la montée de l’individualisme, d’une recherche d’économies dans le budget et d’une confusion entre politique familiale et politique sociale mettent en péril la famille.
Il est important d’examiner la distinction entre la politique sociale et la politique familiale, entre l’assistance d’urgence pour les plus pauvres et la nécessaire solidarité pour les familles qui éduquent des enfants et ainsi investissent pour le bénéfice de l’ensemble de la société, quels que soient leurs revenus.

La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), reconnue d’utilité publique, et membre permanent de l’Union National des Associations Familiales, a été sur tous ces sujets force de proposition et a su intervenir auprès des ministères, des députés et des sénateurs pour que soient défendue la Famille. Le travail auprès des décideurs est lent et difficile, mais son intervention a permis des évolutions importantes.
Pour renforcer notre représentativité auprès des pouvoirs publics, nous vous invitons à adhérer ! Le Cardinal Antonelli, président du Conseil Pontifical pour la Famille, a affirmé avec force : « Il faut que les familles adhérent en masse aux associations qui s’engagent au plan culturel et politique pour promouvoir l’identité et les droits de la famille ».

5 Raisons d’adhérer

  1. Les AFC constituent un mouvement familial national dont les positions sont ouvertement basées sur l’Enseignement de l’Eglise
  2. Je bénéficie de services directement orientés vers les besoins des familles
  3. Je donne à l’AFC les moyens de son action
  4. Je participe ainsi à la défense des valeurs familiales qui fondent une société juste et solidaire
  5. Je renforce la représentativité des AFC auprès des Pouvoirs Publics