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Les droits de la Famille au bénéfice de la Société

La charte des droits de la famille

mercredi 16 décembre 2009[, ]

Après plusieurs atteintes cette année, dont le vote de la loi visant à définir les dérogations au repos dominical, il semblerait que les droits de la Famille s’écartent de son fondement naturel dans la législation française.
L’élection des députés européens nous a rappelé également les controverses liées au traité de Lisbonne auquel est annexé, avec valeur juridiquement contraignante, la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne qui met en cause les principes du droit naturel.

Cependant « la famille est une société naturelle qui existe antérieurement à l’État ou à toute autre collectivité et possède des droits propres qui lui sont inaliénables. La famille et la société, unies entre elles par des liens organiques et vitaux, assument des rôles complémentaires pour défendre et promouvoir le bien de toute l’humanité et de chaque personne. Les droits de la personne, bien qu’exprimés en tant que droits de l’individu, ont une dimension foncièrement sociale qui trouve dans la famille son expression innée et vitale.
Ainsi l’État et les organisations internationales, doivent protéger la famille par des mesures politiques, économiques, sociales et juridiques, qui ont pour but de renforcer l’unité et la stabilité de la famille, afin qu’elle puisse exercer sa fonction spécifique. » [1]

La Charte des Droits de la Famille, présenté par le Saint Siège en 1983 déjà, est un document majeur auquel il faudrait régulièrement se référer. Ce document « n’est pas un exposé de la théologie dogmatique ou morale du mariage et de la famille, bien qu’il reflète la pensée de l’Église en la matière. Il a plutôt pour but de présenter à tous nos contemporains, chrétiens ou non, une formulation — aussi complète et ordonnée que possible — des droits fondamentaux propres à cette société naturelle et universelle qu’est la famille. Les droits énoncés dans la Charte sont issus des valeurs communes de toute l’humanité : la loi naturelle. Elle n’est pas soumise à la vision chrétienne bien que la révélation divine l’éclaire.
La Charte est destinée en premier lieu aux Gouvernements. En réaffirmant, pour le bien de la société, la conscience commune des droits essentiels de la famille, la Charte offre à tous ceux qui partagent la responsabilité du bien commun un modèle et une référence pour élaborer une législation et une politique familiale. »

« La Charte s’adresse évidemment aussi aux familles elles-mêmes : elle vise à encourager en leur sein la conscience du rôle et de la place irremplaçables de la famille ; elle voudrait [les] inciter à s’unir pour la défense et la promotion de leurs droits ; elle [les] encourage à accomplir leur devoir de telle manière que le rôle de la famille soit plus clairement compris et reconnu dans le monde actuel. »

Ces deux axes sont ceux des Associations Familiales Catholiques. En effet, les AFC locales, départementales et la Confédération Nationale mènent des actions auprès des pouvoirs publiques pour la défense et la promotion des droits de la Famille.
Par des formations, des conférences ou d’autres actions, elles aident et encouragent également les familles à redécouvrir et vivre en plénitude l’idéal biblique du mariage, de façon à le proposer de nouveau au monde en actes, plus encore qu’en paroles.


Voir en ligne : La charte des droits de la famille


[1toutes les citations proviennent de la Charte des Droits de la Famille