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« bébé médicament » : qu’attend-t-on de lui ?
mercredi 9 février 2011[, ]
La naissance du premier « bébé médicament » en France interpelle chacun, au moment où débutent les débats parlementaires sur la révision de la loi de bioéthique.
Pour l’AFC de Sens et sa région, cette naissance révèle la souffrance des couples confrontés à la maladie d’un de leurs enfants et la réponse que leur propose la science. Cette réponse, loin de résoudre le problème, pose de nouvelles et graves questions.
En l’espèce, il a fallu arbitrer entre d’une part, l’atténuation d’un mal et faire peser sur un enfant « produit à cette fin » la responsabilité de la guérison de ses aînés. Par ailleurs, pour obtenir cette naissance, on ne saurait oublier qu’il a fallu sélectionner des embryons, sélection qui a abouti à la congélation ou à la destruction de ceux porteurs de la maladie (En moyenne pour un double DPI, il faut une soixantaine d’embryons).
Pour l’AFC de Sens et sa région, cette naissance illustre bien le fait que l’enjeu des lois de bioéthique est de clarifier ce qu’est une véritable thérapeutique et appelle à éviter à tout prix l’instauration d’un droit à l’enfant et surtout d’un droit à l’enfant parfait.