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Projet de loi du « mariage pour tous » : alors que l’opposition grandit dans le pays, le Gouvernement persiste

mercredi 7 novembre 2012[, ]

Le Gouvernement a adopté ce matin en Conseil des ministres son projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples composés de personnes de même sexe.

Dans une présentation qui se veut rassurante, le Gouvernement affirme que « le projet de loi ne modifie pas le régime juridique actuel du mariage ou de la filiation adoptive : il ouvre l’institution du mariage avec ses droits et devoirs aux personnes de même sexe ».

Pour l’AFC de Sens et sa région, l’idée selon laquelle les Français seraient "mûrs" pour une telle perspective, n’est pas conforme à l’inquiétude croissante que suscite ce projet dans le pays.

De fait, bien plus qu’une "ouverture", le projet de loi, s’il est adopté, va profondément modifier la compréhension du mariage, la filiation et générer de lourdes conséquences personnelles très concrètes pour chaque Français : le "mariage pour tous" aura pour conséquence le "mariage pour personne", y compris pour ceux qui en ont fait le choix ou qui y aspirent.

De nombreux avis, y compris de personnes homosexuelles et au-delà de tout clivage politique, se sont exprimés à propos de la portée du texte et sur la méthode employée par le Gouvernement : absence de débat, référence à une promesse électorale sur un sujet qui n’a pas été débattu pendant la campagne électorale et sur lequel l’opinion publique évolue de façon significative de semaine en semaine. Pourquoi ne sont-ils pas entendus ?

Bien plus, pour les AFC, de nombreuses questions n’ont pas trouvé de réponse aujourd’hui :

- Est-il juste que le droit traite également les situations radicalement différentes que sont les couples mari et femme et les couples de même sexe ?
- Est-ce vraiment œuvrer pour l’égalité que de créer un droit à l’enfant qui privera certains d’entre eux d’une filiation claire ? Ne s’agit-il pas, en l’occurrence, d’un abus de pouvoir des générations actuelles sur les générations à venir ?
- N’y a-t-il pas pour la protection des familles, en particulier les plus vulnérables d’entre elles, des priorités sociales et économiques plus urgentes ?

Sur ces bases, les AFC ont interpelé le président de la République, elles vont intensifier leur mobilisation auprès des parlementaires et des maires. Elles réaffirment aujourd’hui leur vive opposition à ce texte et appellent les élus à leur responsabilité personnelle.

Les familles ne demandent pas à l’État de leur dire ce qu’elles sont, elles lui demandent au contraire de les soutenir et de les renforcer. Les Français ne comprendraient pas que l’on fasse de ce dossier une priorité quand l’emploi, le pouvoir d’achat… préoccupent au premier chef les Français.