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Les droits de la Famille

La charte des droits de la famille

mercredi 16 décembre 2009[, ]

En tout premier lieu, la Charte des droits de la famille réaffirme dans son préambule, que « la famille est fondée sur le mariage, cette union intime et complémentaire d’un homme et d’une femme, qui est établie par le lien indissoluble du mariage librement contracté et affirmé publiquement, et qui est ouverte à la transmission de la vie. » « La famille, bien plus qu’une simple unité juridique, sociologique ou économique, constitue une communauté d’amour et de solidarité, apte de façon unique à enseigner et à transmettre des valeurs culturelles, éthiques, sociales, spirituelles et religieuses essentielles au développement et au bien-être de ses propres membres et de la société. »
Cette définition de la famille est celle qui est invariablement rappelée aux législateurs pour ne pas sombrer dans les désordres soutenus par les lobbies liés à la ‘gender theory’ comme cela a été le cas dans la Charte des droits Fondamentaux de l’Union Européenne qui stipule que “le droit de se marier et de fonder une famille est garanti”. Mais elle se garde de spécifier le sexe des conjoints ! Elle dissocie explicitement la notion de mariage, de celle de famille. Ceci constitue une rupture avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à l’ONU en 1948, laquelle définissait la famille comme l’union d’un homme et d’une femme, et faisait d’elle le socle anthropologique de la société.

Considérant cette définition, 12 articles viennent formuler successivement le droit de se marier sous un libre consentement, le droit de fonder une famille, la primauté de la dignité de la vie humaine, la primauté des parents dans leur rôle d’éducateur et enfin la fonction sociale de la famille et sa résultante sur ses droits en terme de politique familiale, particulièrement dans l’organisation du travail.

Ainsi, prenant en compte les conditions inégalitaires dans lesquelles évoluent les familles au niveau mondial, il est rappelé que « toutes les personnes ont droit au libre choix de leur état de vie, donc de se marier et de fonder une famille, ou de rester célibataires. » « Les époux ont le droit inaliénable de fonder une famille et de décider de l’espacement des naissances et du nombre d’enfants à mettre au monde, en considérant pleinement leurs devoirs envers eux-mêmes, envers les enfants déjà nés, la famille et la société, dans une juste hiérarchie des valeurs et en accord avec l’ordre moral objectif qui exclut le recours à la contraception, la stérilisation et l’avortement. » Thème sur lequel il est explicitement rappeler que « l’aide économique accordée pour le développement des peuples ne doit pas être conditionnée par l’acceptation de programmes de contraception, de stérilisation ou d’avortement. »

Suite à cela, et « parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, les parents ont le droit originel, premier et inaliénable de les éduquer ; c’est pourquoi ils doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Ils ont le droit d’éduquer leurs enfants conformément à leurs convictions morales et religieuses et d’obtenir que leurs enfants ne soient pas contraints de suivre des enseignements qui ne sont pas en accord avec celles-ci. »

En regard de leurs apports à la société, « les familles ont le droit de bénéficier de conditions économiques qui leur assurent un niveau de vie conforme à leur dignité et à leur plein épanouissement. » « L’organisation du travail doit être telle qu’elle rende possible à ses membres de vivre ensemble, et ne pose pas d’obstacle à l’unité, au bien-être, à la santé et à la stabilité de la famille, en offrant aussi la possibilité de loisirs sains. Le travail de la mère au foyer doit être reconnu et respecté en raison de sa valeur pour la famille et pour la société. »
Nous voyons ici que de nombreux points en cours de discussion, le travail du dimanche, l’évolution des droits familiaux en matière de retraite, les atteintes depuis plusieurs décennies sur la politique familiale sur fond d’économie au budget de l’Etat, se font au détriment de la famille et ainsi comme nous l’avons vu précédemment au détriment de toute la société humaine.


Voir en ligne : La charte des droits de la famille